Livre d'or (sélection)

« Une femme seule sur scène ? Non, Isabelle Sprung a convié pour lui donner la réplique toute l’humanité, celle qui rit, celle qui souffre, celle qui doute, celle que l’on moque, celle qui aime, celle qui a du talent, celle qui se trouve nulle, celle qui avance malgré tout… Ce qui distingue une humoriste qui fait rire par des bons mots, par son sens de la caricature, de la parodie, (et Isabelle sait le faire), mais reste toujours elle-même, d’une comédienne comme Isabelle, c’est ce talent pour s’effacer afin d’incarner des personnages, c’est cette force qui soudain au milieu des rires, fait surgir sur cette minuscule scène, la grandeur et la tragédie, la divine Sarah Bernhardt jouant Phèdre. Isabelle, continue à travailler ta veine tragicomique. Merci ! »

CHARNAY culture

« Isabelle Sprung ou Zaza pour les intimes accueille ses invités avec une joie de vivre qui fait vraiment plaisir et les embarque dans son univers délirant pendant plus d’une heure. D’une prestation naturelle Zaza use de ses qualités artistiques de chanteuse et pianiste pour offrir un moment spécial et qui change les idées ! »

Simy

« Isabelle et moi nous sommes rencontrées au cours René Simon il y a dix ans. Nous nous donnions souvent la réplique : elle était la maman et moi la gamine, j´étais le bon petit diable, elle jouait la méchante tante. J´’étais déjà épatée par son jeu sobre et puissant, et son extraordinaire drôlerie.

Quelques années plus tard, je l’ai retrouvée, hilarante dans la Bande Originale. Elle m’a alors fait part de son désir de monter un one woman show. Nous avons donc écrit Un joyau dans son écrin, une histoire loufoque et cruelle pour un personnage déroutant et détonant. Isabelle exploite merveilleusement ses multiples facettes de comédienne comique, tragique, absurde, odieuse à faire peur.

Je lui souhaite bonne chance et tous les bonheurs possibles au cours de cette incroyable aventure qu’est la scène en solitaire. »

Sophie Forte

« Un soir, je jouais du piano dans un bar à côté du Splendid, du piano bar, pour amuser mes copains. La Bande Originale avait fini d’œuvrer sur scène, et tout ce petit monde vient chanter à tue-tête.

Spontanément, un quatre mains comique s’improvise avec une des comédiennes. Je lui demande son nom « Isabelle Sprung ». J’ai mis trois heures à prononcer son nom. Et encore, j’ai des dents provisoires et ça m’est toujours très difficile à l’heure actuelle.

Il faut dire que j’avais fait plutôt bar que piano. Vous savez ce que c’est, on rigole, on chante, on parle.  J’ai donc commencé à faire la mise en scène de son spectacle dans le bistrot. Et j’ai continué. La mise en scène a été faite dans les bistrots avec des petites feuilles de papier. Non, je plaisante.

Vive Isabelle Schproung, non, Sphnough, non, Tshphugh, Sprung ! Ca y est ! »

Jacques Delaporte